
On avait tous le sourire parce qu’on venait de passer dix minutes à observer une famille de girafes. Quand t’as un coup de mou, va au Parc mater de la girafe : leur allure préhistorique et leur tronche d’herbivores ça te redonne du bulbe pour pas cher. On a croisé une quadra avec une caisse en plastique qu’elle a posée par terre avant de sonner à un portail entre deux enclos. On s’est demandé ce qu’elle foutait. Elle avait pas l’air de travailler là. Une employée du Parc est arrivée et la nana a fondu en larmes en montrant la caisse. On s’est approchés et y avait une tortue dedans. Sa propriétaire devait être obligée de lui dire au revoir. Elle était toute chamboulée. C’était pas des larmes de crocodile. La tortue avait pas trop l’air de se rendre compte.
On a tous pensé qu’on aurait été dans le même état si on avait dû bazarder un chat ou une poule à nous. On a continué et j’avais encore les yeux humides quand on s’est arrêtés 01devant les gros pandas.